Olivier Schneider étudie le thé depuis une quinzaine d’année, et en particulier la famille des puerh et des thés du triangle d’or dont il est spécialiste. Il a vécu plus de 10 ans dans le Yunnan, au coeur des montagnes à thé de Lincang, puis du Xishuangbanna. Il vit désormais dans les montagne de Thailande, où il a construit un petit atelier où il façonne lui même des thés à partir des vieux arbres de son village. Olivier Schneider à écrit de nombreux articles sur le thé, réalisé un documentaire vidéo, et se consacre aujourd’hui à la rédaction d’un livre pour achever ces 15 ans de recherches. Il enseigne aussi la culture du thé et l’art de son infusion à travers différents stages, et travail comme consultant et sourceur de thé pour un certain nombre de maisons de thé indépendantes.
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AArbenZ est une aventure créative, une quête de sens, initiée durant mon adolescence dans un monde qui me paraissait en être dépourvu. A la recherche des héritiers de la Beat Generation de New York à San Francisco, j’y ai découvert de nouveaux récits, en marge de notre société. J’y ai également découvert des techniques littéraires dites automatiques et spontanées inspirées du Jazz. Mais c’est lors d’un long périple en solitaire autour de l’Australie, il y a 10 ans, que j’ai pu Encré en moi ces techniques et cette manière de voir le monde.
J’ai été confronté aux grands espaces, aux vides intérieurs que seule la nature dans sa forme la plus pure permet, déconnecté de toute modernité.
Cette rencontre avec moi-même, mais aussi avec les Aborigènes d’Australie, m’ont permis de comprendre le sens premier de l’Art, de nouer des liens avec ce qui nous dépasse, d’assembler tout ce que la Nature nous offre afin de créer des récits, à l’écoute des sens, à l’écoute de Soi. L’Art de transformer un entre-deux mondes en un espace ludique rempli de sens.
C’est donc avec quelques stylos et un peu de papier acheté dans un magasin au fin fond de la brousse Australienne que j’ai initié mon processus artistique et que je perpétue depuis.
Adam Sōmu Wojciński is a boundary-breaking teaist, tireless researcher, and visionary artist. Through the prism of the Tea Way, he crafts an influential body of work, seamlessly blending three disciplines: tea mastery, scholarly exploration, and artistic expression.
As a protégé (jikideshi) of the 16th Grand Master of the Ueda Sōko Ryū, Adam has established the first global “shachū”, an official branch of teaists connected through online platforms. His student group spans Europe, Oceania, the Americas, and Asia.
Adam’s role in shaping the future of chanoyu (Japanese tea ceremony) is fuelled by research into the historical foundations of the art. By translating pivotal manuscripts into English, he embodies the idea that authenticity stems from understanding one’s past.
In 2022, Adam was appointed to the board of the 暁 (Akatsuki) Junior Council of the Ueda Sōko Ryū, in recognition of his dedication and expertise. In 2021, Adam published « Pearl Among the Clouds, » the English translation of 日々ごゆだんなきよう (Japanese title), authored by Ueda Sōkō, the 16th Grand Master of the Ueda Sōkō Ryū.
Currently, Adam is preparing for publication « Learning the Way of Tea with Furuta Oribe”, the English translation of 『茶道長問織答抄』を読む (Japanese title), in collaboration with Kumakura Isao and Ueda Sōkei.
Adam’s artistic exploration of tea practice transcends tradition, embracing a contemporary art framework. By challenging the normative practices of the tea ceremony, he liberates the art form from cultural confines, sheds light on its prosaic and political dimensions, and opens chanoyu to wider audiences.
His experimental approach pays homage to the multicultural origins of the tea ceremony. As a polyglot and poly-cultural teaist, Adam advocates for universally relevant tea principles (不易流行 fueki ryūkō), emphasising harmony as the foundation, nature as the subject, practice/realisation as the work, purity as the spirit, no borders as the ethical dimension, and aesthetic expression as the language of tea.
In an era characterised by the erosion of truth and fortification of societal divisions, Adam’s work serves as a poignant reminder of the profound import of sharing a bowl of tea—a transformative act that illuminates compassionate ties between people.
© San Francisco State University
Vendeur de thé depuis une dizaine d’années, mais avant tout grand passionné, c’est au détour de rencontres et en écumant de nombreuses maisons de thé que Liam Rozier voit son intérêt pour le thé chinois s’accroître.
Il a désormais à cœur de transmettre cet amour du produit, dans le plaisir et le partage.
Olivier Schneider étudie le thé depuis une quinzaine d’année, et en particulier la famille des puerh et des thés du triangle d’or dont il est spécialiste. Il a vécu plus de 10 ans dans le Yunnan, au coeur des montagnes à thé de Lincang, puis du Xishuangbanna. Il vit désormais dans les montagne de Thailande, où il a construit un petit atelier où il façonne lui même des thés à partir des vieux arbres de son village. Olivier Schneider à écrit de nombreux articles sur le thé, réalisé un documentaire vidéo, et se consacre aujourd’hui à la rédaction d’un livre pour achever ces 15 ans de recherches. Il enseigne aussi la culture du thé et l’art de son infusion à travers différents stages, et travail comme consultant et sourceur de thé pour un certain nombre de maisons de thé indépendantes.
Les feuilles de thé doivent être transformées par une succession de gestes afin de pouvoir être appréciées. Depuis la découverte du thé il y a plus de 3000 ans, une multitude de pratiques et de cultures se sont dessinées à travers le monde, autour de différentes manières de transformer les feuilles de thé. C’est cette diversité d’approches, de pratiques et de croisements qui rend la culture du thé vivante et laisse la porte ouverte à de futures évolutions.
Olivier Schneider nous propose aujourd’hui de repenser de manière créative et innovante la préparation du thé. Il vous proposera de déguster un thé rare, spécifiquement conçu pour l’occasion à partir des feuilles fraîches qu’il a cueillies sur l’arbre à leur « infusion ». Ce thé atypique s’inspirera notamment de la singularité du climat de cette année, aussi bien en Thaïlande où elles sont nées que dans le sud de la France où elles seront « finies ». Mais elles sont aussi le fruit d’une multitude d’apports venant aussi bien des ethnies du Triangle d’Or que de territoires aussi éloignés que le Japon, afin de faire émerger une nouvelle forme de thé: des sensations, des goûts et des arômes que nous n’avons encore jamais eu l’occasion d’apprécier !
La dynastie Tang (618-907) fut une période de grande effervescence culturelle en Chine, et le thé devint à partir de cette époque une boisson populaire. Grâce à Lu Yu (733-804) et son ouvrage canonique, Le Classique du Thé, nous connaissons de façon précise les différentes manières de préparer le thé à l’époque.
Parmi les six modes de préparation, Lu Yu prônait l’infusion à l’eau bouillante, dénigrant catégoriquement les autres méthodes. Le dieu du thé avait des opinions bien tranchées ! Ainsi, infuser le thé à froid relevait de l’hérésie ; mélanger le thé avec d’autres végétaux et fruits produisait des « rinçures bonnes à jeter dans les égouts ! »
Depuis le IXe siècle, les eaux ont coulé sous les ponts… Nombreuses traditions de thé de nos jours pratiquent l’infusion à froid, voire glacée, et nombre de thés sont même meilleurs préparés ainsi.
Nous nous donnerons comme objectif, lors de cette soirée, de concocter non seulement une boisson à base de thé infusé à froid, mais aussi d’y intégrer des ingrédients associés fréquemment au thé à l’époque de Lu Yu. Et, soirée festive oblige, nous y incorporant quelques goutes d’alcool.
Un pied de nez au dieu du thé ? Point s’en faut ! Nous trinquerons en son honneur.
Merci pour votre réservation !
Nous vous confirmerons dans les plus brefs délais, avec l’adresse de l’Atelier YÔ.